Coup de cœur de Christine L. (lectrice à Saint-André des Eaux)

A la mort de sa femme de nos jours, Kaspar découvre qu'elle a eu une fille avant leur liaison en 1964, à Berlin Est, fille qu'elle a abandonnée avant de passer à l'ouest. Malgré le regret de son acte, elle n'a pas eu le courage de la retrouver. Kaspar se senti investi pour partir à sa recherche. Il découvrira que cette fille, après une jeunesse tumultueuse, fait partie d'une communauté völkisch et qu'elle a elle-même une fille âgée de 14 ans, Sigrun. Kaspar va essayer de nouer une relation de grand-père avec Sigrun.

Le roman interroge sur la façon d'ouvrir l'esprit d'une jeune fille élevée dans la culture völkisch vers autres chose sans se heurter aux parents remplis de haine, méfiants... et cupides. La musique jouera alors un grand rôle...

Ce livre offre un regard sur le Berlin à l'époque de l'Allemagne de l'est, sur la façon dont certains Allemands de l'est ont vécu la réunification des deux Allemagne, sur l'Allemagne contemporaine et aussi sur ces communautés qui vivent dans un esprit totalement décalé avec l'époque. On y apprend donc plein de choses.

Il se lit facilement, un peu comme une saga, malgré une première partie un peu longue. Le point de vue négationniste développé dans la famille de Sigrun pourra heurter.